Asexualité
Si vous n’avez jamais entendu parler de l’asexualité, alors vous êtes peut-être encore coincé dans l’ancien monde où les relations sexuelles étaient vues comme la norme ultime. Mais pas de panique, nous sommes là pour vous initier au nouveau courant qui fait parler de lui : l’asexualité !
Il est temps de briser les préjugés et les clichés autour de cette orientation sexuelle encore méconnue. Tout d’abord, il est important de savoir qu’être asexuel ne signifie pas simplement ne pas avoir de sexualité. Non, non, c’est bien plus complexe que ça.
Les asexuels ressentent très peu ou pas du tout d’attirance sexuelle envers les autres, ce qui peut sembler étrange pour ceux qui pensent que le sexe est une activité incontournable dans une relation. Mais pour les asexuels, il s’agit plutôt d’avoir une connexion émotionnelle forte avec leur partenaire, sans que cela passe forcément par des ébats sous la couette.
Bien sûr, les réactions n’ont pas tardé à fuser lorsque l’asexualité a commencé à être médiatisée. Certains la considèrent comme une maladie, d’autres comme une aberration de la nature. Mais les asexuels se fichent un peu des avis extérieurs, ils ont bien mieux à faire que se soucier de ce que les autres peuvent penser d’eux. En fait, ils ont un super pouvoir : ils ont une libido en jachère, ce qui leur laisse tout un tas de temps pour développer leurs autres passions et centres d’intérêt !
Heureusement pour les asexuels, leur manque d’intérêt pour le sexe leur permet de consacrer pleinement leur énergie à d’autres activités. Pendant que les autres s’épuisent dans des positions acrobatiques et des marathons sous les draps, les asexuels ont le temps de devenir de véritables experts dans leurs hobbies. Certains développent des compétences incroyables dans des domaines tels que la cuisine, la couture ou encore l’origami (oui oui, même l’origami peut être passionnant quand on a autant de temps libre).
Mais soyons honnêtes, être asexuel ne signifie pas non plus être totalement insensible aux sollicitations sexuelles. On doit quand même faire face à des avances régulières de la part de personnes aux hormones en ébullition. Et là, c’est là que l’humour entre en jeu. Car quoi de mieux qu’une bonne dose de sarcasme pour répondre à l’insistance de ces dragueurs compulsifs?
Les asexuels ont ainsi développé une panoplie de répliques sarcastiques pour se débarrasser des personnes qui n’acceptent pas un simple “non, merci”. Du classique “désolé(e), je suis trop occupé(e) à regarder mes plantes pousser” à l’original “désolé(e) mais je dois nourrir mon chat qui a faim de salade”. Et si ces excuses ne fonctionnent pas, il leur reste toujours la bonne vieille technique du “faisons l’amour sans mouvement, pour que je puisse en profiter pendant mon sommeil”. Non mais sérieusement, qui peut résister à cette proposition?
Mais ne vous laissez pas tromper par leur apparente froideur, les asexuels sont tout de même des êtres humains avec des émotions. Ils peuvent aussi ressentir du désir, de l’amour et vivre des relations amoureuses, mais d’une manière différente de la norme imposée par la société. Et cela ne les rend pas moins valables en tant que partenaires ou en tant que personnes tout simplement.
Alors la prochaine fois que vous rencontrerez un asexuel, au lieu de les regarder avec incompréhension ou pire, avec pitié, prenez exemple sur eux. Profitez de votre libido en jachère pour découvrir de nouveaux centres d’intérêt, explorer votre créativité et construire des relations plus authentiques basées sur la connexion émotionnelle plutôt que sur l’attirance sexuelle. Car après tout, qui a vraiment le temps pour des positions acrobatiques quand on a une série Netflix à rattraper?
La troisième partie de cet article sur l’asexualité pourrait s’intituler “Comment gérer sa vie de célibataire asexuel ?”
Tout d’abord, il est important de comprendre que l’asexualité est une orientation sexuelle comme une autre et qu’il n’y a rien de honteux ou de bizarre à ne pas ressentir d’attirance sexuelle. Cependant, cela peut être compliqué dans une société où la sexualité est très présente et souvent considérée comme essentielle dans une relation amoureuse.
Pour les asexuels, la vie de célibataire peut être riche en défis mais aussi en avantages. Pas besoin de s’inquiéter de trouver le bon partenaire pour combler un manque sexuel, pas de pression pour être performant au lit, et certainement pas de risque de tomber enceinte (sauf si vous êtes en couple avec un poulpe étrange).
Cependant, il est parfois difficile de faire comprendre aux personnes extérieures que l’on est heureux en tant que célibataire asexuel. On nous sort souvent des phrases toutes faites comme “ça va passer, tu vas rencontrer quelqu’un” ou “tu n’as pas encore trouvé la bonne personne”. Alors qu’en fait, on a juste envie d’être tranquille et de ne pas être jugé pour notre choix de ne pas avoir de vie sexuelle.
Heureusement, il existe des communautés asexuelles en ligne où l’on peut échanger avec des personnes qui nous comprennent et partager nos expériences. Et qui sait, peut-être que l’on trouvera un jour notre alter-ego asexuel pour une vie de célibataires heureux !
Enfin, il est important de souligner que l’asexualité ne signifie pas forcément une absence totale de vie amoureuse. Les asexuels peuvent tout à fait ressentir des émotions amoureuses et avoir des relations romantiques, sans qu’il y ait forcément une composante sexuelle. Certains asexuels peuvent même choisir d’avoir des relations sexuelles dans le cadre d’un consentement éclairé et d’une communication claire avec leur partenaire.
Cependant, comme pour toutes les orientations sexuelles, il est important de respecter le consentement et les limites de chacun. Pour les asexuels, le respect de leur manque d’attirance sexuelle est primordial. Cela signifie que personne ne devrait essayer de les convaincre de changer ou de leur imposer des comportements sexuels.
Malheureusement, l’asexualité reste encore méconnue et stigmatisée dans notre société. Mais heureusement, les choses évoluent et de plus en plus de personnes s’ouvrent à cette diversité sexuelle. L’important est de se sentir libre d’être soi-même et de ne pas se laisser enfermer dans des cases.
En conclusion, l’asexualité mérite d’être reconnue et acceptée à sa juste valeur. C’est une orientation sexuelle valable et légitime, qui mérite le même respect que toutes les autres orientations. Que l’on soit asexuel ou non, l’important est d’être authentique et de s’accepter tel que l’on est, sans subir les pressions de la société. Car après tout, qu’est-ce qu’une vie amoureuse épanouie si ce n’est pas en étant fidèle à soi-même ?